CONCLUSION

      Nous pouvons bien evidemment affirmer que les véhicules sont indispensables aux pompiers. Tout dépend d’eux: le temps d’intervention qui lui même dépend de leur efficacité et contribue donc à sauver des vies. C’est l’objet le plus important indirectement: C’est lui qui accompagne, c’est lui qui transporte, c’est lui qui aide et c’est lui qui sauve. Du latin vhere qui signifie transporter, à l’échelle des pompiers, les véhicules sont de véritables transporteurs. Mais maintenant, tout dépend de l’organisation qui est prévu autour d’eux.

      Premièrement, leur nombre et leur variété n’a fait qu’augmenter depuis les année 1920 à 1950 et de 1950 jusqu’à aujourd’hui dans un unique but, répondre à tous les types d’intervention. Sans cesse de nouvelles unités, nouveaux véhicules sont ajoutés à cette armée déjà bien rempli. Ces évolution sont aussi dû aux nouvelles normes et nouvelles technologies plus performantes. Ils sont donc plus chers mais plus optimisés ce qui contribue à l’efficacité des interventions. C’est sans doute l’une des plus grosses dépenses des SDIS sur le long terme, après les salaires de pompiers. Alors qu’une échelle valait environ 450 000€ dans les années 2000, les nouvelles peuvent  valoir, aujourd’hui, jusqu’à 650 000€. Un VSAB (ancien VSAV) des années 70-80 valait environ 50000F soit 7622€ alors qu’aujourd’hui un VSAV vaut environ 80 000€ soit 8 fois le prix d’un VSAB. BIen entendu, le matériel à bord est plus conséquent, tout est plus optimisé et plus fiable…

      Ensuite, nous pouvons nous questionner sur la fréquence d’utilisation de certains véhicules. Le secours à personne a largement surpassé cette fonction première et le VSAV est devenu le véhicules à tout faire. La plupart des véhicules d’incendies ne sont utilisés que rarement, que pour des situations exeptionnelles. Mais, la prévention est-elle donc quelque peut exagérée? Avons-nous réellement besoin de véhicules adaptés à chaque problème qui pourrait advenir? Mieux vaut plus que pas assez et l’organisation à bien dû être pensée correctement et avec raison car il y a un prix derrière tout ça. Plus un véhicule est spécialisé, plus il est cher et moins il sera utilisé (normalement). Il sera donc réparti à l’échelle du département ou de la région et uniquement dans de grandes casernes qui se trouvent elles même dans de grandes zones urbaines donc avec une plus grande probabilité de risque. Ce qui est sûr, c’est que nous sommes bien protégés et d'après les pompiers de Houilles et le lieutenant lui même, ils n’ont eu aucunes raisons de se plaindre du manque de matériel:

“On est relativement bien fournit, on a pas à se plaindre du manque de matériel”.

FIN !



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